Bienvenue à l'Hôpital Saint-Mary

 

 

 

    Comme à chaque fois, je me rendais à mon rendez-vous pour un examen avec espoir de ne pas attendre une éternité. Je me dirigeais vers l'entrée en me disant que ce bel hôpital des années 1920 avait certainement des choses à me montrer, des choses là tout en haut.

 

 

 

 

 

 

 

 

    Le rendez vous est terminé, il est un peu tôt pour aller dîner, quoi faire? Quelle question! on va chercher des attraits dignes de mention. 

    Rez-de-chaussé, la chaufferie est juste au bout d'un corridor, mais il est 11h00 et les travailleurs en sortent: ce n'est pas le temps d'aller à contre-courant.    

    Sous-sol, pas de traces de tunnel de vapeur pour relier un autre bâtiment, dommage. La buanderie semble intéressante, mais le préposé avec son masque et ses gants semble vouloir me dire quelque chose:  "ici C.Difficile".

    Bon, rien à faire en bas, allons au dernier étage, allons voir ce qui se cache dans la tour. D'abord, il faut trouver un vieil escalier qui nous mènera à une salle mécanique. C'est un classique la salle mécanique après le dernier étage, même dans des bâtiments très modernes. En chemin, une porte est condamnée: du désamiantage est en cour sur cet étage, la toile orange ne peut pas mentir sur son utilisation.

    

 

    Continuons à monter.

 

    Je ne comprends pas tout à fait le principe: la porte est barrée, mais le code pour l'ouvrir est clairement indiqué... J'imagine que ce n'est pas écrit à l'intérieur et que les patients ne doivent pas sortir.

 

 

    Le dernier étage vient tout juste d'être franchi, on chauffe! la théorie de la salle mécanique semble se concrétiser encore une fois.

 

Bingo! la porte a été gentiment laissée ouverte en plus, merci ! 

 

Côté exploration, cette pièce ne vaut pas cher; il faut se contenter d'un échangeur de chaleur à plaques et d'un réservoir d'eau chaude.

 

Heureusement, cette salle permet d'aller sur le toit principal du bâtiment, juste au pied de la tour.

Profitons un peu de la vue et des choses qui se trouvent autour

C'est nuageux :-(

 

               

Beau jeu de briques avec des accents de pierres taillées, cuivre; des matériaux de choix qui se font de plus en plus rares sur les constructions neuves.

 

C'est bien joli tout ça, mais nous ne sommes pas encore tout en haut...

 

 

Un abrupt escalier nous conduit tout droit un étage plus haut, nous voici dans la salle des treuils d'ascenseurs.

    Les treuils, moteurs, gouverneurs gyroscopiques, génératrices et relais électrique sont cordés les uns sur les autres. L'espace pour circuler est petit, les machines sont en mouvement, attention aux accidents !

 

 

 

De la technologie centenaire ! Attention aux chocs, les relais en cuivre sont tous à nu.

 

 

C'est pas jolie ça ? une sale échelle, qui nous mène 30' plus haut: débarquement par la minuscule porte qui donne sur le toit.

 

La porte fait tout juste 30" de hauteur

ON Y EST!

 

Il y a une rumeur qui dit qu'un tunnel relierait l'Oratoire Saint-Joseph et le Collège Notre-Dame et ce, malgré que ce tunnel ne soit nullement mentionné dans la construction ou modification de ces deux bâtiment.

Malheureusement, le sommet de la tour de l'Université de Montréal demeure encore intouchable.

(Vous pouvez maintenant visiter l'université ici!)

 

C'est le temps de redescendre.

 

En prenant soin de refermer la petite porte du toit, je redescends la sale échelle, puis le sourire aux lèvres je me mêle aux patients. Il est midi c'est le temps d'explorer un restaurant.

 

 

 

 

 

 

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