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Le 201 Saint-Louis
C'était un bâtiment connexe à la Singer, ce fut aussi durant plusieurs années une manufacture de vêtements jusqu'au dernier moment en 2002. Bien que le bâtiment à toutes les apparence des usine de textile d'autrefois, sont usage original est toujours inconnue. Dernièrement encore, quelques commerces et un centre de loisirs y étaient logés. De l'extérieur l'endroit a l'apparence classique des manufactures du début du 20e siècle: larges murs porteurs en briques, fenestration abondante, jeux de briques d'arcs et de corniches, il y a même encore la petite salle des bouilloires à l'arrière du bâtiment. L'intérieur quant à lui est d'une très belle construction, typique pour l'époque, mais d'un luxe irréalisable aujourd'hui. La structure intérieure est composée de colonnes de fonte et bois supportant de larges poutres de bois sur lesquelles des 2x5" sont déposés. Ce genre de construction se retrouve aussi à la Lowney et la Dominion Textile en autre. L'endroit n'a subi que très peu de modifications depuis sa construction on y retrouve beaucoup des éléments d'origine.
L'escalier principal en sapin douglas.
L'endroit, du moins son dernier étage servit de manufacture de vêtement jusqu'à la fin de l'année 2002. À notre visite en février 2003, le dernier étage, celui de la manufacture était fraîchement abandonné. L'endroit était vide de toute la machinerie et des éléments amovibles reliés à la production. Vide, mais pas complètement, suffisamment de choses avaient été laissées sur place pour qu'il soit possible de déchiffrer l'usage passé de l'endroit, de sentir l'atmosphère qui devait régner il y a pas si longtemps encore. Dans ce grand étage aujourd'hui converti en loft résidentiel de luxe, voir le site du promoteur Condos-Lofts, de nombreuses femmes travaillaient dur pour gagner leur vie. L'environnement de travaille était difficile: bruit, poussière de tissus et chaleur était du quotidien. Pas étonnant qu'à Montréal les emploies semblable du secteur de Chabanel et de Mile-end soient occupés en grande partie par des immigrants allophones et peu scolarisés.
Des quelques artéfacts laissés sur places, le local du mécanicien était l'endroit qui en regorgeait le plus. Établi, armoire, outils et même quelques très vieilles photos érotiques étaient encore sur place.
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